Liszt, Franz, Komponist und Pianist (1811-1886). Eigenh. Manuskriptfragmente, teils signiert, in Französisch und Deutsch.

O. O., bis etwa 1870er Jahre.

9 Bll. 8vo.

 35.000,00

Es handelt sich um Briefentwürfe, die zum größten Teil keinen identifizierbaren Briefpartner haben und viele Streichungen aufweisen. Unter anderem spricht Liszt über Angriffe auf seine Person: "Avant lecture. (à Mme P.) Je n'ai pas encore lu les souvenirs en question; mais d'après ce qui m'en est revenu l'auteur se complait à me rendre aussi ridicule qu'odieux. […] à certains scandales je ne saurais opposer qu'une décence tacite qui m'embourbe point et laisse à d'autres le charge de leurs avilissement. […] l'une et l'autre m'[avait] écrit autrefois de nombreuses lettres d'excitation sur la noblesse de mon caractère et la droiture de mes sentiments. En cela, je ne les démentirai point et continuerai de prêter sincèrement leur remarquable[s] et brillants talents d'Artistes, d'écrivains et d'inventeurs, tout en regrettant qu'elles les tournent si fort contre ma pauvre personne"(Seite Nr. 1). Die zweite Seite kann als Entwurf zu einem Brief an Albert d'Apponyi (1846-1933) identifiziert werden; Liszt spricht hier über die Musikakademie von Budapest, über sein Interesse an der Kunst in Ungarn und über seinen Wunsch, seiner Heimat nützlich zu sein: "à la chambre des députés que la dite académie serait utile à rehausser l'art en Hongrie; […] Peut on maintenant ne pas tenir compte de pareils précédents et reculer quand il s'agit d'avancer ? Je ne peux pas et me range à votre avis, aussi sage qu'opportun. Malgré les difficultés d'une situation embrouillée d'obsessions diverses et malgré l'exiguïté des moyens financiers nous devons rentrer à notre plan affirmative [sic] et ne point désemparer. Quant à mes 'convenances personnelles' dont vous voulez bien vous préoccuper amicalement, permettez-moi de vous assurer de nouveau que je n'aspire qu'à un seul bien: la paix du travail, dans ma chambre. Orare et laborare. Le point d'honneur que personne mieux que vous ne comprend, m'attache à la Hongrie, notre patrie. Puissé je y remplir tout mon devoir de reconnaissance!". Am Ende dieser Seite findet man ein Fragment eines auf Deutsch geschriebenen Briefes: "Verehrter Freund, Von Herzen und Geist Ihnen stark verbunden, betrübt es mich selten und in ungenügender Weise Ihnen meine aufrichtige Freundschaft bezeigen zu können. Besten Dank für Ihren lieben Brief und dessen erfreuliche Benachrichtigung ".

In einem anderen Entwurf erwähnt Liszt die Villa d'Este, Cosima und Wagner sowie seine Mutter (Marie d'Agoult, alias Daniel Stern): "Après votre départ de la Villa d'Este, j'ai écrit a Cosima, et lui parlais aussi de vos derniers articles incriminés. Elle me répond […] ‚l'italien, philistin hou […]m'a paru superbe'! Ce qui ne me paraît nullement superbe, mais au contraire répulsif, honteux et écœurant, c'est la conduite cauteleuse et frivole de la mère de Cosima envers sa fille. Je Vous le mentionne confidentiellement. […]" (Seite Nr. 3).

Beigefügt eine Fotografie von Liszt auf Karton montiert von Nadar, kurz vor seinem Tod 1886.

Provenienz: Robert Bory, Musikwissenschaftler.

Art.-Nr.: BN#31772 Schlagwort: