2 autograph letters signed and 2 autograph visiting cards monogrammed.
Small 8vo and visiting card format. Altogether 5 pp. and 5 lines.
€ 650,00
In a letter dated only "Lundi", Delibes asks the recipient, a close friend and musician, to perform one of his compositions in a music competition in Vincennes, joking that it is the only way for the recipient to "redeem himself for his villainies": "Tu es un joli monsieur ! toi. Mais il n’y a qu’un moyen de racheter tes turpitudes ! C'est de venir le 14 août à Vincennes chanter un chœur charmant, que dis-je, adorable ! de ma composition au concours que se prépare pour cette époque. Ce chant est imposé à la 2e division et comme je ne sais pas trop si elle sera bien comportée, je serais heureux, Monsieur, de pouvoir compter sur votre société".
Dated "2 January", the second letter is written to inform a colleague and friend of his resignation as "president of the commission of music", describing himself as a "dethroned potentate". Therefore, the recipient should apply to the new president, the composer and patron of the arts Edmond de Polignac, for information concerning the "little Monday concerts". Although Delibes mentions several members of the commission, including Polignac and Charles Grisart, the private society in question remains largely obscure. In the second part of the letter, Delibes expresses his wish to hear a Madame Norat-Darrès sing and inquires when she performs at the Eldorado, the most popular concert café in Paris at the time: "Je suis un potentat détrôné. Depuis l'année dernière après toutes sortes d'ennuis, j'ai donné ma démission et c'est Polignac qui est président de la commission de musique. C'est donc à lui qu'il faut s'adresser. Pour les petits concerts du lundi, chacun, je crois, s'en occupe à tour de rôle. La dernière fois, c'était S.t Quentin ; Bonnadier est aussi parmi les organisateurs. Voilà tous les renseignements que je puis cous donner. Quant à moi je ne m'en occupe plus du tout. Mais, s'il vous est agréable que j'entende Madame Norat-Darrès, je suis tout à votre disposition [...]. Le plus simple serait peut-être d'aller à l'Eldorado. Y chant-t-elle tous les soirs ? et à quelle heure ? [...]".
A visiting card with condolences can be dated to after 1886, as Delibes added his address in Choisy-au-Bac, where his Villa du Châtelet had been built that year.
The second visiting card was to thank the recipient for congratulations.
The letter dated "Lundi" on stationery with blindstamped signet of the "Cercle de l'union artistique". The visiting card from Choisy-au-Bac with mourning border.