Sand, George, Romancière française (1804-1876). Poème autographe sans titre.

S. l. n. d.

1 page ½ in-8, papier vélin, timbre sec G S.

 4,500.00

Amusante esquisse de poème mettant en scène la fauvette et le roitelet au sortir de l'hiver: "[...] te voila bien grassouillette | - te voila tout guilleret | - L'hiver ne fut point rude I au grenier du laboureur | - Quant à moi j'ai lhabitude | d'hiverner chez le fendeur [...]".

En vis-à-vis de cette page se trouve l'ébauche du début de ce dialogue en argot paysan. "Au renouveau la fauvette | rencontre le roitelet | -- te voila bien grassouillette | -- te voila tout guilleret | -- L'hiver ne fut point rude | -- au grenier du laboureur | -- Quant à moi j'ai lhabitude | d'hiverner chez le fendeu.r | Ces bûcherons sont honnetes | je my chauffe comme un roi | on y brûle des bûchettes | quasi grosses comme moi. | -- moi je mangeais à plein ventre | dans l'orge et dans le millet | mon hôte à des tas où j'entre | jusqu'au dessus du mollet | | Ces paysans ma commère | sont par ma foi bien heureux | -- Ils ont de quoi mon compère | nous engraisser tous les deux | | Environ Pâques, la miche | Le roi Bertrand rencontris | -- D'engraisser tu n'es point chiche | [...] Comme un chebril. | | Moi mon vieux c'est que j'hiverne | dans la sarre au laboureur, | -- moi ma fille, je | dans la maison du fendeur | -- Ces fendeux d'bois son honn [...]".

Quelques ratures.

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