[Commune de Paris]. 25 autograph letters signed.

Paris, Lyon, Lugano, London etc., 1872-1888.

12mo (4), 8vo (20) and 4to (1). 68½ pp. on 6 single leaves and 19 bifolia.

 12,500.00

All but one to the publisher Maurice Lachâtre (1814-1900), who fled to San Sebastián in Spain after the end of the Paris Commune, many discussing the communards' fate in exile and work on the "Mémorial de la Commune".

9 letters by Arthur Arnould about his work "Paris et la Commune", several chapters of which he sends to Lachâtre for his "Mémorial": "Je me décide donc à vous envoyer non pas un travail complet, mais seulement quelques chapitres détachés, formant chacun un ensemble [...]" (Luina di Pazzallo près Lugano, 30 Aug. 1875). The others mainly about the proofs for the "Mémorial", but also discussing his state of health, the political situation in France, and his travels.

2 letters by Armand Adam about the deplorable political situation in France and the journal "Radical": "Si jamais des temps meilleurs nous permettent de reprende à Paris la publication du Radical je serai heureux d'examiner avec vous la proposition que vous avez bien voulu me faire autrefois, et je crois que nous pouvons nous entendre. Mais, ces temps meilleurs, je ne les vois pas proches [...]" (Paris, 14 April 1874).

2 letters by Eugène Chatelain, one describing his professional situation as a doctor, the other expressing his relief at hearing of Lachâtre's well-being: "J'ai appris à Londres ces jours derniers que vous étiez en Angleterre. Je suis heureux de cette nouvelle, car lorsque je me cachais à Paris après la chute de la Commune [...], on m'avait assuré que vous aviez été fusillé avec quelqu'un de chez vous. Vous êtes vivant, tant mieux! [...]" (Saint Helier, Jersey, 8 Sept. [?] 1872).

1 by André Alavoine informing him that he is no longer the publisher of the journal "Lanterne", mentioning that he remains in close relations to Henri Rochefort nonetheless: "Je viens de communiquer votre lettre à l'administration de La Lanterne, car il est bon de vous dire que nous ne sommes plus, depuis quelques mois déjà, les éditeurs et imprimeurs de la Lanterne [...] Néanmoins, je suis resté en très-bons rapports avec Rochefort [...]" (Genève, 25 Aug. 1875). On headed stationery of the "Ziegler & Cie" printing house.

1 by Edmond Adam about the conviction of Gustave Courbet in connection with the destruction of the Colonne Vendôme: "Courbet n'a pas été condamné pour les dommages géneraux commis par la Commune mais pour un dommage particulier, la destruction de la Colonne Vendôme, qui luia été attribué personellement [...]" (Boulevard Poissonnière, 16 July 1874). On stationery with printed address.

1 by Henri Salles about Lachâtre's offer to Victor Hugo, concerning the employment of amnestied persons: "Vous avez bien voulu offir à Victor Hugo de prendre chez vous quelques amnestiés pour les employer au courtage en librairie [...]" (no place, 17 July 1879). On headed stationery of the "Comité general d'aide aux amnestiés".

1 by Francis Jourde mentioning Lachâtre's "Mémorial de la Commune", calling it a revolutionary work: "J'ai reçu il y a quelques jours votre Memorial de la Commune; je suis partisan de l'action et du combat, donc, toute oeuvre revolutionnaire est toujours la bienvenue quelles que soient ses tendances et les doctrines qu'elle represente [...]" (Rue du jeu des enfants, 30 June, no year).

1 by Jean Larocque about his fate after the end of the Commune: "Plus heureux je pus me cacher après le 28 mai, et dans l'hôtel où, peu de jours après, fut arrêté Régère, puis dans une institution des environs de Paris. Manquant de toutes ressources, je me disposais à reparaitre pour chercher du travail [...]" (Leominster, 17 May 1872).

1 by E. Rajoux about the heavily guarded Swiss border and the articles he can offer for the "Mémorial de la Commune": "La frontière est très surveillée [...] Si je découvre - et je cherche toujours - un moyen de transit quelquonque, je vous en préviendrai. Vous me demandez quelques articles pour le Mémorial de la Commune, j'accède avec plaisir à votre demande [...]" (Yverdon, Sept. 1875).

1 by Ferdinand Revillon about his fate after the end of the Commune and his former collaboration on Félix Pyat's journal "Le Combat": "J'étais réfugé, le lendemain des derniers massacres de mai 71, chez une personne qui m'offrit asile et chez laquelle je restai pendant plusieurs mois caché [...] j'ai collaboré au journal de Félix Pyat, Le Combat, avant la Commune, tout en exerçant ma carrière de critique musical et de compositeur de musique [...]" (Geneva, 15 April 1876).

1 by Eugène Protot expressing his dismay at Lachâtre's marriage, which he calls a business union: "A mon avis ce n'est pas un mariage, ce n'est pas même une union libre que vous organisez, mais une espèce de société commerciale [...]" (London, 5 Aug. 1880).

Further letters by Maxime Vuillaume (Altorf, 18 May 1876) and Jules Guesde (Prison de St. Pélagie, 1 Sept. 1889, with two clippings, probably both from his newspaper "L'Égalité"), one each, as well as another letter signed "Georges" (Lyon, 18 May 1876).

1 letter by Amilcare Cipriani to Henri Oriol (no place, 27 Sept. 1888).