Autograph letter signed.
8vo. 2 pp.
€ 180,00
To his friend, the poet and socialist politician André Lebey, with somewhat cryptic remarks on a letter that was originally enclosed in copy, and expressing the wish to meet Lebey in person as soon as Louÿs's health would permit it: "Confidence. Veux-tu lire la lettre que je copie pour toi, et garder cette feuille dans tes papiers ? Impossible de t'expliquer ce qu'elle signifie. Je crois tout de même que le ton ne the déplaira pas. Pour d'autres questions (et bien que celle-ci soit assez grave je peux dire : paula maiora) je voudrais te voir aussi tôt que possible. La difficulté est que je suis malade : pas sorti depuis un mois. Cela ne m'est pas encore arrivé à Paris. Heures de sommeil de plus en plus tardives. Alors [...]".
In a short postscript, Louÿs asks Lebey for absolute discretion concerning the letter, adding a quote from José-Maria de Heredia's 1896 poem Salut à l’Empereur: "Pas un mot à personne, sur la lettre ci-jointe. Non pour moi. Je m'en fous. 'Le poète seul peut tutoyer les roys' : Mais ce n'est pas à mon propos que je mets cet homme à la porte".
Louÿs had an affair with José-Maria de Heredia's daughter Marie, the wife of Henri de Régnier, and later married her younger sister Louise in 1899.
On mourning paper. With several tears, slightly affecting the text.