Lubin, Germaine, Opernsängerin (1890-1979). 8 eigenh. Briefe mit U., 3 eh. Briefkarten mit U. und eh. Bildpostkarte mit U.

[Paris], Pontillac und o. O., 1964 und o. J.

Zus. 33¾ SS. auf 3 Doppelbll. und 12 Einzelbll. Qu.-4to und (qu.-)8vo.

 650,00

Die Mehrheit der Stücke an Micheline Delamain, Graphologin und Gattin des Verlegers Maurice Delamain, über ihren Gesundheitszustand, gemeinsam verbrachte Zeit, geplatzte Verabredungen und ihre große Sammlung von Tischtüchern.

Über ihre schlechte Gesundheit und ihre Tätigkeit als Gesangslehrerin mit zwei Unterrichtseinheiten täglich für insgesamt fünf Schüler: "Ma bien chère, c'est encore de mon lit que je vous écris [...] Je suis toujours fièvreuse et extrèmement fatiguée. Pourtant, j'ai encore cinq élèves, et je donne chaque jour deux lecons [...]" (o. O., 22. VIII., o. J.).

Mit schönen Erinnerungen an einen Besuch bei ihr in Garde Epée, der ihr ihre Lebensfreude zurückgegeben habe: "Micheline très chère, charmante et belle, je n’ai passé à Garde Epée que quelques heures auprès de vous, mais elles m'ont donné une joie que je n'avais point connue depuis longtemps [...]" (o. O., "Jeudi").

Mit Bedauern, Delamain verpasst zu haben, da sie bei ihrem Kollegen, dem Sänger Michel Sénéchal (1927-2018), zum Mittagessen eingeladen war, und über eine gelungene Vorstellung der "Ariadne auf Naxos" in Paris - eine Oper, in der sie schon in Wien und Berlin unter der Direktion von Richard Strauss aufgetreten war: "Micheline ma très chère, je suis desolée [...] de ne point vous avoir vus tous les deux avant votre départ [...] Je suis allée déjeuner chez Michel Sénéchal [...] a trente km d'Aix [...] Vous avez vu mes deux Michel un peu plus tard dans cette magnifique Ariadne Auf Naxos, crée par moi à Paris, que j'ai chanté à Vienne et à Berlin sous la direction de Richard Strauss [...]" (Crespy, 3. VIII., o. J.).

Die übrigen drei Stücke an Etha Rickmers, Maurice Delamains erste Ehefrau, darunter ein emotionaler Brief über das ungewisse Schicksal ihres Ehemannes, des Dichters und Dramaturgen Paul Géraldy (1885-1983), im Ersten Weltkrieg, über ihren Aufenthalt bei der Familie Mennier sowie ihren Wunsch, als Kriegskrankenschwester für das Rote Kreuz zu arbeiten: "Mon mari pensait qu'il resterait probablement au Mans - Je n'ai pas encore de ses nouvelles - il es parti mercredi soir [...] J'espère il est a peu près en sureté - la douleur de la separation est assez abdominable [...] ah! Si nous avions pu nous revoir tous les quatre, nous aurions eu plus de courage, - Nous deux du moins - Vous êtes nos meilleurs amis. Je suis chez les Meunier. J'y resterai jusqu’à la fin de la guerre - ils sont bons les Mennier, mais je me sens à présent comme […] une étrangère car mon mari, s’est toute ma famille… J'aurais tout voulu le suivre au Mans, mais je n'ai pas d'argent - alors - Je vais suivre des cours que la croix rouge organize [...] Je pourrai soigner des blesses, je serai utile, au moins à quelque chose! [...]" (18, Boulevard de la Tour Maubourg [Paris], "Samedi").

4 Stücke auf Briefpapier mit gepr. Adresse. Wohlerhalten.

Art.-Nr.: BN#58635 Schlagwörter: ,